VEGA

UN NOUVEAU DIRECTEUR D’USINE POUR LE GROUPE VEGA : RUDY CARPENTIER

Par DMA RP online  Publié le 19 Mar 2018

« Passer un cap tout en conciliant productivité et agilité »

 En nommant début décembre Rudy Carpentier, Directeur de son site de production (Saint-Laurent-Nouan, 41), le Groupe VEGA a marqué sa volonté d’accélérer sa progression et d’insuffler un puissant courant de changement… Le tout, sans oublier les fondamentaux et, bien sûr, dans le respect de la culture de l’entreprise.

Nettoyage, traitement, réparation, rénovation et entretien des façades, mais aussi réhabilitation de l’habitat ancien et des constructions à caractère historique : les missions du Groupe VEGA sont larges. Pour les mener à bien, le Groupe s’appuie sur 4 marques complémentaires : Vega Industries®, Decopierre®, Edipierre® et St Cal®. Aujourd’hui, avec plus de 300 références prestigieuses, il représente une force industrielle de premier plan.

A sa tête, le P.D.G. Hervé Grumeau mène une politique marquée du sceau de l’ambition (l’objectif cette année est, à nouveau, de réaliser une croissance à 2 chiffres). Doté d’une farouche volonté d’aller de l’avant, il a décidé de faire de 2018 une année décisive.

S’il s’inscrit dans la durée, le « Projet VEGA » prévoit de donner rapidement au Groupe une dimension supérieure. Comme on peut l’imaginer, cette stratégie de développement induit bien évidemment des changements profonds dans l’organisation de l’entreprise. La nécessité de reconsidérer globalement la production de VEGA est donc devenue une priorité en 2017, qui a conduit au recrutement d’un Directeur d’Usine début décembre, Rudy Carpentier.

Rudy Carpentier : une expérience « productive »

A la lecture de son parcours, on se dit que le choix de Rudy Carpentier pour mener la réorganisation fonctionnelle de VEGA ne doit rien au hasard, tant celui-ci est associé à la fonction production.

En effet, dès l’obtention de sa maîtrise de physique et son diplôme d’ingénieur en poche, il démarre sa vie professionnelle en temps qu’Ingénieur de Production, chef de fabrication et responsable de production au sein de SEAC GF (planchers précontraints et ossatures de bâtiments).

Cette première expérience lui permet, d’une part, de se familiariser avec le secteur du bâtiment et d’autre part, d’acquérir la maîtrise d’outils tels que 5S ou AMDEC.

S’ensuit alors une période de 5 ans comme Responsable de la Production dans le secteur du double vitrage, au sein du groupe japonais AGC. Une expérience synonyme de découvertes multiples.

Des process plus modernes, une nouvelle culture de la qualité et des méthodes innovantes sont alors au programme et permettent à Rudy Carpentier d’élargir sa vision de la production. Il met en place le LEAN dans l’entreprise et accroît également son implication dans la sécurité, la qualité et l’environnement. Autant d’expériences qui lui seront profitables par la suite.

Fort de ces 10 premières années d’immersion dans la production et globalement dans l’organisation de l’entreprise, c’est en temps que Directeur d’Usine qu’il revient en 2012 au sein de SEAC GF. Là encore, la mise en place de nouvelles méthodes et l’implantation du LEAN manufacturing vont notamment permettre à la société de réduire de nombreux facteurs critiques, avec pour bénéfice une amélioration du résultat sur 3 années consécutives.

Malgré ces succès et un champ d’action toujours plus large, Rudy Carpentier étudie avec intérêt la proposition qui lui est faite fin 2017 de rejoindre le Groupe VEGA. Il est séduit par le challenge proposé par le P.D.G. Hervé Grumeau, qui de son côté est convaincu par le profil de celui qui va devenir Directeur de l’usine de Saint-Laurent-Nouan.

L’avenir, c’est maintenant !

L’évolution quotidienne et significative des volumes de production impliquait la nécessité de structurer l’encadrement industriel et notamment, de déployer une importante et indispensable présence terrain. Par ailleurs, la volonté managériale de faire entrer VEGA dans une autre dimension nécessitait forcément un regard extérieur neuf et de nouvelles méthodes. En clair, il était indispensable de mieux se structurer afin de se donner les moyens de passer un cap.

A peine entré en fonction, Rudy Carpentier s’attelle à une analyse du fonctionnement général de l’entreprise, avec pour but d’effectuer un diagnostic global (équipements, effectifs, méthodes…). Il commence donc par une phase d’immersion dans tous les postes clés de la société. Un mois plus tard, les effets opérationnels sont déjà visibles sur les chaînes de production tant en termes de réponse client que de réduction des délais de mise à disposition.

Parmi ses objectifs principaux, on relève évidemment la volonté de mieux structurer la production, afin d’accroître son efficacité en multipliant par 3 ses capacités d’ici 2 ans (environ 150 à 200 tonnes/j).

En termes de méthodes, il souhaite également intégrer le LEAN au sein du Groupe pour, globalement, « réduire les déchets » (mauvais flux, dysfonctionnements…). Toutefois, si recentraliser les flux constitue à n’en point douter une priorité, l’intervention de Rudy Carpentier ne concerne pas seulement la production, mais aussi la sécurité (protocoles, zones de circulation, contrôles périodiques, suivi qualité et productivité).

Rudy Carpentier : « Il faut optimiser l’existant ! Je souhaite m’appuyer sur la structure organisationnelle actuelle, même si nous allons bien sûr devoir réaliser des investissements ciblés et judicieux. In Fine, tous nos efforts convergent vers l’amélioration du service client ! En termes de qualité, de logistique et de réactivité. Il est également indispensable de capitaliser sur les forces de VEGA, notamment sur la capacité du Groupe à produire des teintes spéciales. Nous avons ainsi pour objectif de proposer rapidement des délais records pour des enduits spéciaux en fournissant des teintes personnalisées en quelques jours. VEGA doit accroître sa dimension industrielle, tout en gardant une taille humaine et en respectant ses fondamentaux et sa culture d’entreprise basée sur la proximité. En résumé, notre challenge est de réussir à concilier productivité et agilité… C’est une tâche difficile, qui va mobiliser toutes les énergies. Mais c’est aussi une mission extrêmement exaltante ! ».