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Avec ses tuiles PLATE 16x38 Doyet, Edilians a restauré la toiture du lycée Saint-Just à Lyon

Par André Sudrie - Agence RP  Publié le 22 oct 2024
Avec ses tuiles PLATE 16x38 Doyet, Edilians a restauré la toiture du lycée Saint-Just à Lyon

Résumé pour les décideurs

Le lycée Saint-Just à Lyon, chargé d’histoire, a bénéficié d’une restauration exceptionnelle de sa toiture grâce aux tuiles terre cuite PLATE 16x38 Doyet et à l’écran sous-toiture AERO 2 DBA d’Edilians. Ce projet, piloté par l’agence Archipat spécialisée en patrimoine, a respecté les exigences strictes des Architectes des Bâtiments de France. En intégrant des matériaux alliant esthétisme et durabilité, la toiture a été rénovée dans un style conforme à son aspect d’origine, préservant l’intégrité architecturale de ce site historique.

Avec un budget de 2,8 millions d’euros, la région Auvergne Rhône-Alpes a investi dans ce projet dans le cadre de son Plan Marshall 2 (2022-2030), visant à moderniser les infrastructures scolaires tout en valorisant le patrimoine. Les contraintes techniques, notamment l’accessibilité aux charpentes situées à 30 mètres, ont été surmontées grâce à des solutions logistiques adaptées, comme l’utilisation de palettes allégées.

Achevée en septembre 2024, cette rénovation met en lumière l’importance d’une approche collaborative entre industriels locaux et artisans qualifiés. Elle illustre comment tradition et innovation peuvent coexister pour sauvegarder le patrimoine tout en répondant aux besoins contemporains des établissements publics.


Thématique : Bâtiments historiques et restauration
Catégorie : Toitures et couvertures
Sous-catégorie : Matériaux innovants pour monuments historiques



Restauration historique du lycée Saint-Just : modernisation respectueuse du patrimoine grâce aux tuiles innovantes d’Edilians.

Un projet exemplaire de restauration patrimoniale et d’innovation

Un bâtiment transformé au cours des siècles...

Avant de devenir l’établissement actuel, le lycée Saint-Just a servi d’hôpital durant la première guerre mondiale et abrite sous son esplanade une citerne gallo-romaine de plus de 450 m3 appelée “Grotte Bérelle” qui alimentait les canaux d’aqueducs de la ville, notamment les thermes situés à proximité. Vestige le mieux conservé de la cité antique de Lugdunum (Lyon), elle est classée au monument historique depuis 1862.

Racheté par la ville au 20ème siècle pour le transformer en lycée public, le bâtiment connaît de multiples modifications au fil du temps. Parmi elles, des surélévations dans certaines ailes pour augmenter la capacité d’accueil ou des travaux ponctuels sur les toitures qui comptent une grande diversité de matériaux (tuile mécanique, tuile écaille, zinc...) rendant l’édifice plutôt hétérogène.

A son arrivée à la tête de la région Auvergne Rhône Alpes, le Président du Conseil établit un état des lieux et enclenche alors un plan massif d’investissements pour rénover, construire et sécuriser ses nombreux établissements scolaires. Inscrit dans le cadre de son Plan Marshall 2 couvrant la période 2022-2030, celui-vise, entre autres, à moderniser et entretenir les lycées existants afin d’y améliorer la qualité de vie des élèves et du personnel de l’éducation nationale. Le budget fixé à 3,2 milliards participe à la réfection de l’historique toiture du lycée Saint-Just à hauteur de 2,8 millions.

...et un patrimoine à préserver impérativement

A l’origine du projet, la région Auvergne Rhône Alpes envisageait un agrandissement du lycée Saint-Just, en extension ou surélévation. En raison des fortes contraintes imposées par les Architectes des Bâtiments de France sur ce site historique et de l’espace boisé classé à proximité, elle renonce et privilégie la préservation de ce monument avec, en priorité la réfection de 2.400 m2 de toiture.

Confiée à l’agence Archipat, spécialisée dans la valorisation du patrimoine, celle-ci consiste à restaurer à l’identique les toits à deux pans de cinq pavillons ainsi que ceux de deux tourelles du lycée pour apporter une certaine cohérence architecturale à l’ensemble. Parmi les différents échantillons reçus d’industriels, les tuiles terre cuite PLATE 16x38 Doyet d’EDILIANS ont été retenues pour leur forme arrondie intemporelle en écaille et leur teinte rouge patinée qui respectaient à la perfection l’esthétique et le coloris des tuiles d’origine.

« Un choix validé par les Architectes des Bâtiments de France, au même titre que l’arêtier épi que nous avons spécialement créé à façon. L’ensemble s’harmonise par ailleurs à merveille avec des pans de toiture existants réalisés avec nos tuiles LOSANGÉE Ste Foy » explique Eric Lebeau, Directeur National de la Prescription d’EDILIANS.

Une restauration d’exception jusque dans la mise en œuvre des tuiles

Réalisé en site occupé par 1.200 élèves, l’accessibilité des charpentes situées jusqu’à 30 mètres de hauteur constituait l’autre défi majeur de ce chantier de réfection de la toiture du lycée Saint-Just. « 2.400 m2, cela représente 100.000 tuiles soit 258 palettes dont le poids était bien trop important pour les lever et les déplacer aussi haut par des grues légères, sans oublier le risque de surcharge des échafaudages » indique Eric Lebeau.

A la demande des entreprises de couverture en co-traitance Beaufils et Vaganay, pilotées par l’entreprise Le Ny, toutes qualifiées Qualibat Monuments Historiques, EDILIANS a su là encore être à l’écoute de ses clients et s’adapter en concevant des demies palettes de tuiles.

Ainsi, durant 12 mois, 12 à 15 artisans ont mis en œuvre en toute sécurité et dans les règles de l’art, l’écran souple de sous-toiture AERO 2 DBA à l’étanchéité à l’air renforcé recouvert par les 2.400 m2 de tuiles PLATE 16x38 Doyet ainsi que 100 m2 d’éléments en zinc naturel au niveau des points singuliers (habillage de lucarne, membrons, raccords).

Finalisée début septembre, la restauration de la toiture historique du lycée Saint-Just satisfait déjà pleinement la région Auvergne Rhône Alpes.

« Nous sommes fiers que cette rénovation, réalisée par des entreprises locales avec les tuiles terre cuite d’un industriel local également, soit aussi réussie et qu’un lycée lyonnais riche d’une telle histoire puisse retrouver son lustre d’antan » conclut Mickaël Paccaud, Conseiller Régional délégué à l’excellence éducative.









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