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Les grandes tendances du secteur de la construction

Par Eredit - Groupe ERRA  Publié le 12 Mar 2025
Les grandes tendances du secteur de la construction

Découvrez les innovations qui transforment le BTP : construction durable, habitat connecté, décoration intérieure naturelle et digitalisation. Apprenez pourquoi choisir son logiciel pour le bâtiment s’avère essentiel pour optimiser les projets et répondre aux enjeux environnementaux et technologiques actuels.

Construction durable, habitat connecté, et digitalisation

1.1. Une prise de conscience générale

Le secteur de la construction est l’un des plus grands consommateurs de ressources et l’un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre. Les enjeux environnementaux sont désormais incontournables : réchauffement climatique, épuisement de certaines matières premières, nécessité de réduire la consommation énergétique… Tous ces constats ont peu à peu conduit à un bouleversement des pratiques. Les professionnels du BTP comme les maîtres d’ouvrage, les architectes et les investisseurs sont incités, et parfois même contraints, à bâtir différemment. L’objectif : proposer des bâtiments à la fois solides, performants et respectueux de l’environnement.

1.2. Des matériaux innovants et écologiques

Dans cette optique, les matériaux biosourcés ou à faible empreinte carbone gagnent en popularité. Le bois, matériau traditionnellement utilisé dans la construction depuis des siècles, revient en force. Non seulement il s’agit d’un isolant naturel performant, mais il contribue aussi au stockage du carbone. Parmi les autres solutions écologiques, on compte :

  • Le béton bas carbone, qui réduit significativement l’empreinte écologique par rapport au béton classique.
  • Les isolants issus de matières naturelles comme la laine de chanvre, la ouate de cellulose ou la fibre de bois.
  • Les produits recyclés ou recyclables, par exemple les briques fabriquées à partir de déchets industriels.

L’adoption de ces matériaux requiert souvent une mise à niveau des connaissances et un accompagnement technique. Les professionnels se tournent dès lors vers des formations spécifiques, mais aussi vers des solutions numériques adaptées pour planifier, budgétiser et évaluer l’impact écologique de chaque choix. C’est à ce stade que l’importance de choisir son logiciel pour le batiment se fait encore plus ressentir.

1.3. L’essor des bâtiments intelligents

Au-delà de la question des matériaux, la tendance est à la construction de bâtiments dits « intelligents ». Grâce à des capteurs et à des systèmes automatisés, ces constructions ajustent en continu leur consommation énergétique. Le chauffage, la ventilation, l’éclairage ou encore la production d’eau chaude sanitaire sont pilotés par des algorithmes qui prennent en compte la météo, le nombre d’occupants ou encore la qualité de l’air. L’idée est de réduire les dépenses inutiles et de minimiser l’empreinte carbone.

Ce recours accru aux technologies connectées, combiné à l’essor des objets intelligents, s’accompagne d’un besoin grandissant de plateformes de gestion globales. De la conception 3D d’un bâtiment à la supervision des chantiers, en passant par le suivi des dépenses et de la logistique, de nombreux métiers du BTP gagnent à être outillés par des logiciels professionnels. D’où la pertinence de maîtriser et de choisir son logiciel pour le batiment avec soin, afin d’orchestrer efficacement toutes ces nouveautés.

 

2. Les nouvelles réglementations : un cadre plus strict

2.1. RE2020 et performance énergétique

La RE2020 (Réglementation Environnementale 2020) marque un tournant pour tous les acteurs de la construction. Elle fixe des exigences encore plus exigeantes en matière de performance énergétique et de respect de l’environnement que la RT2012 qui l’a précédée. Parmi ses objectifs principaux, on retrouve :

  • La réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre des bâtiments neufs.
  • L’amélioration de l’isolation thermique, pour un confort accru en été comme en hiver.
  • La prise en compte du bilan carbone tout au long du cycle de vie de la construction.

Cette réglementation encourage l’utilisation de matériaux bas carbone et favorise le développement de solutions innovantes. D’autre part, elle implique pour les professionnels une veille réglementaire permanente, sous peine de voir leurs projets recalés lors des demandes de permis de construire. Les agences et bureaux d’études se dotent donc de compétences juridiques et techniques, tandis que les entreprises du bâtiment s’équipent d’outils numériques performants pour respecter ces exigences.

2.2. Les contrôles renforcés

Outre la RE2020, d’autres textes réglementaires renforcent la pression sur le secteur. Les contrôles de conformité se multiplient et touchent aussi bien la sécurité des chantiers que la qualité de la performance énergétique. En tant que professionnel, il convient de se tenir informé des évolutions législatives pour éviter tout litige. Les maîtres d’ouvrage, quant à eux, sont de plus en plus demandeurs de garanties et de transparence sur le déroulé des chantiers, d’où l’importance d’une traçabilité sans faille.

Dans ce contexte, disposer d’un tableau de bord numérique offrant une vision globale du projet, du suivi des coûts jusqu’aux plannings prévisionnels, représente un atout majeur. Les solutions logicielles permettent de centraliser l’information et de simplifier la communication entre les différents acteurs d’un chantier : artisans, fournisseurs, donneurs d’ordre, etc. En un clic, il devient possible de vérifier qu’un produit de construction est aux normes, ou qu’une étape du gros œuvre a bien été validée par le conducteur de travaux.

 

3. L’habitat connecté : l’âge d’or de la domotique

3.1. Le confort et la sécurité avant tout

Passons à présent sur une autre branche : la domotique et l’habitat connecté. De la commande vocale de l’éclairage au pilotage à distance du chauffage, la maison du futur est déjà là. Les professionnels de l’électricité, du génie climatique et de la sécurité ont saisi cette opportunité pour proposer des installations sur mesure. Pour les occupants, l’objectif est double : améliorer le confort et réduire la facture énergétique.

Parmi les équipements les plus populaires, on retrouve :

  • Les thermostats intelligents, qui analysent les habitudes des habitants pour ajuster la température au plus près de leurs besoins.
  • Les systèmes d’éclairage automatiques, capables de moduler la luminosité selon l’intensité de la lumière naturelle et la présence effective dans les pièces.
  • Les appareils de sécurité connectés (caméras, détecteurs de mouvement, alarmes), pilotables depuis un smartphone et parfois dotés d’intelligence artificielle pour distinguer un intrus d’un simple animal domestique.

3.2. La montée en puissance des assistants vocaux

Alexa, Google Assistant, Siri… Les assistants vocaux ont gagné en popularité grâce à leur simplicité d’utilisation. Ils se connectent à l’ensemble des objets intelligents de la maison, offrant une interface de pilotage unifiée. Il suffit de prononcer une commande pour éteindre les lumières, ajuster la température ou lancer la playlist préférée. Du point de vue des professionnels du bâtiment, ces solutions intègrent de plus en plus les projets dès la phase de conception. Les architectes prévoient désormais des espaces réservés aux enceintes connectées, tandis que les électriciens s’assurent que l’installation répond aux exigences de compatibilité réseau.

3.3. Des défis techniques et éthiques

Si la domotique apporte confort et économies d’énergie, elle soulève aussi des questions importantes : sécurité des données, respect de la vie privée, fiabilité des systèmes… Les professionnels doivent se former en continu, non seulement pour maîtriser les protocoles de communication (Wi-Fi, Zigbee, Z-Wave…), mais aussi pour informer leurs clients sur ces aspects sensibles. Dans ce cadre, la gestion de projet et choisir son logiciel pour le batiment  permettent de coordonner efficacement les différents intervenants et de garantir la pérennité de l’installation.

 

4. Décoration intérieure : du naturel et de l’épure

4.1. Une quête de bien-être

Sur la branche de la décoration intérieure, le mot d’ordre est le « bien-être ». Après une période marquée par le minimalisme extrême, le design se réchauffe et s’adoucit. Les matières naturelles comme le bois brut, la pierre, le lin ou le rotin s’imposent pour créer des ambiances sereines, proches de la nature. On parle souvent de « slow déco », un courant qui encourage à acheter moins, mais mieux. Cela implique de privilégier la qualité, la durabilité et l’authenticité des produits.

4.2. Des couleurs apaisantes

Les teintes neutres et terreuses sont à l’honneur : le beige, le brun chocolat, le vert sauge ou encore le terracotta. Ces coloris inspirés de la nature ont l’avantage de se marier facilement à différents styles : bohème, scandinave ou même industriel. L’objectif est de créer des espaces où l’on se sente bien, en utilisant des palettes chromatiques douces. Les meubles et les textiles arborent souvent des lignes arrondies, moins strictes que par le passé, pour renforcer l’aspect chaleureux.

4.3. L’intégration de la verdure

Les plantes d’intérieur ne sont plus de simples accessoires déco, elles font partie intégrante du concept d’habitat sain. Leur rôle va au-delà de l’esthétique : elles contribuent à améliorer la qualité de l’air et à instaurer une atmosphère relaxante. Dans le secteur du BTP, certains projets de rénovation ou de construction neuve intègrent même des jardins intérieurs ou des murs végétalisés. Cela nécessite cependant une attention particulière quant aux systèmes d’arrosage, d’éclairage et d’isolation, d’où l’importance de solutions techniques adéquates pour garantir la pérennité de ces éléments vivants.

 

5. La digitalisation des processus : clé de l’efficacité

5.1. De la conception à l’exploitation

La révolution numérique transforme chaque étape de la construction. Les maquettes numériques BIM (Building Information Modeling) permettent d’élaborer un modèle 3D du bâtiment avant même le début des travaux. Cette vision globale facilite les études thermiques, structurelles et financières. Elle permet aussi d’anticiper les éventuels conflits techniques, comme le passage de certaines gaines ou la disposition des cloisons, évitant ainsi des surcoûts et des retards.

Une fois le chantier lancé, les outils de gestion de projet assurent un suivi en temps réel. Chaque acteur – artisan, chef de chantier, maître d’ouvrage – peut consulter les plans, signaler un incident, valider une tâche ou mettre à jour des données de coût. Cette transparence améliore la coordination et limite les risques de litige. Enfin, une fois le bâtiment livré, les données collectées (consommation, maintenance, historique des pannes) permettent d’optimiser son exploitation et sa maintenance, prolongeant sa durée de vie et réduisant les coûts à long terme.

5.2. L’importance de choisir son logiciel pour le batiment

Dans un environnement aussi complexe, choisir son logiciel pour le batiment ne se réduit pas à opter pour un simple outil de gestion de chantiers. Il s’agit d’identifier une solution suffisamment complète et modulable pour couvrir l’ensemble des besoins : calculs thermiques, suivi budgétaire, planification, partage de documents, respect des normes, etc. Les critères de sélection incluent :

  1. L’ergonomie : la prise en main doit être rapide pour les équipes sur le terrain comme au bureau.
  2. La compatibilité : pouvoir importer et exporter différents formats de fichiers (plans CAD, maquettes BIM, tableurs) garantit une collaboration fluide.
  3. La sécurité des données : avec la multiplication des cyberattaques, il est essentiel de s’assurer que la solution protège efficacement les informations sensibles.
  4. Le support client et la formation : un éditeur réactif et un service d’accompagnement personnalisé sont précieux pour résoudre rapidement les difficultés et monter en compétence.

Cette digitalisation est un levier de compétitivité pour les entreprises de toutes tailles, des grands groupes aux artisans indépendants. En optimisant les processus, elle permet de réaliser des économies de temps et de ressources tout en améliorant la qualité et la traçabilité des ouvrages.

 

6. Perspectives

Le secteur de la construction est entré dans une nouvelle ère, portée par des préoccupations écologiques pressantes, des avancées technologiques fulgurantes et des attentes grandissantes en matière de confort et de design. Désormais, chaque projet doit s’inscrire dans une démarche globale, tenant compte :

  • De la construction durable, qui privilégie des matériaux à faible impact environnemental et des bâtiments économes en énergie.
  • Des nouvelles réglementations (RE2020 en tête), qui exigent des niveaux de performance encore inégalés.
  • De l’habitat connecté, qui transforme la maison en un espace intelligent, où confort rime avec efficacité énergétique.
  • D’une décoration intérieure plus chaleureuse et naturelle, favorisant le bien-être et la sérénité.
  • D’une digitalisation des processus, de la conception à l’exploitation, pour rationaliser le pilotage des projets et améliorer la collaboration.

Au centre de ces évolutions, la notion de choisir son logiciel pour le batiment apparaît comme un fil rouge. En effet, une bonne sélection logicielle facilite la transition vers des méthodes de travail plus agiles, plus fiables et plus respectueuses de l’environnement. Ce choix se révèle aussi stratégique pour satisfaire les exigences accrues des clients, toujours plus sensibles aux questions écologiques, au confort et à la qualité des réalisations.

Pour les professionnels de la construction, l’avenir passera inévitablement par une remise en question régulière de leurs pratiques. Les métiers du BTP se complexifient, exigeant à la fois une culture technique solide, des compétences numériques avancées et une connaissance fine des enjeux environnementaux. Dans un marché fortement concurrentiel, les entreprises qui se démarqueront seront celles qui sauront innover, se former en continu et investir dans des outils performants.

C’est donc un mouvement de fond qui s’opère, et il est fort à parier que les années à venir verront émerger de nouvelles innovations : matériaux encore plus intelligents, robots de chantier plus autonomes, intelligence artificielle pour la prédiction des risques… Dans tous les cas, la recherche d’excellence et de durabilité demeurera la priorité. Le secteur du bâtiment devra non seulement construire des édifices solides et esthétiques, mais aussi anticiper les défis climatiques et sociétaux de demain.

En somme, qu’il s’agisse de construction durable, de domotique ou de décoration intérieure, chaque professionnel est invité à se former, à s’équiper et à travailler en réseau pour accompagner cette révolution en marche. De la planification d’un petit chantier de rénovation à la réalisation d’un écoquartier entier, la maîtrise des outils digitaux et l’intégration de méthodes respectueuses de l’environnement se révèlent des atouts essentiels pour convaincre clients et partenaires. Dans ce contexte, la capacité à choisir son logiciel pour le batiment n’est plus un luxe, mais un véritable facteur de réussite, car un projet bien géré, bien conçu et bien exécuté a toutes les chances de briller dans un marché en pleine ébullition.








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