Siniat prend part au programme Gypsum to Gypsum
Le projet Gympsum to Gypsum (GtoG) a été lancé au début de l'année 2013 par le regroupement d'entrepreneurs Eurogypsum et a reçu le soutien financier du programme Européen Life+. Il prendra fin en 2016.
Ainsi qu'il s'y était engagé, Siniat France prend part à ce programme, comme d'autres sociétés oeuvrant dans le domaine de la fabrication de plaque de plâtre, mais aussi dans celui de la démolition ou du recyclage de déchets industriels. Deux facultés, à Athènes et à Madrid, ainsi qu'un laboratoire, s'investissent également dans GtoG, réalisant des audits et des études marketing.
L'objet du projet Gypsum to Gypsum est d'oeuvrer à la mise en place d'une circularité dans la filière des produits à base de gypse, en privilégiant le recyclage des déchets issus des démolitions et leur réintroduction (à 30 %) dans le processus de fabrication de plaques neuves.
Ce programme sur trois années, regroupant fabricants européens et l'ensemble de la filière autour d'objectifs écologiques audacieux, constitue une première !
Pourquoi ce programme ?
Le plâtre ne constitue pas un déchet nocif. Toutefois, n'étant pas inerte, il doit être conservé dans des alvéoles mono-produit. Mais ce stockage a un coût, et peu de structures le mettent en oeuvre. Or, parallèlement, ce matériau peut être recyclé à l'infini, dans un souci d'économie mais aussi de protection des stocks naturels de gypse. Les dernières évolutions réglementaires applicables au secteur du bâtiment ont édicté l'objectif, à l'horizon 2020, du recyclage de 70 % des déchets. Ainsi, une démolition bien conduite peut être à l'origine d'une production importante de déchets comportant du gypse et susceptibles donc d'être recyclés dans l'optique de la production de plaques de plâtre neuves.
Comment mener à bien GtoG ?
Certaines bonnes conduites sont nécessaires à la réussite de ce projet :
La démolition, y compris dans le secteur de la rénovation, doit être correctement conduite, et sélectionner les produits adéquats ;
Un tri dans les déchets doit être opéré à la source, et le plâtre ne doit pas être stocké dans des bennes en mélange, afin de réaliser des économies ;
Des normes bien précises doivent s'appliquer au traitement ;
Des procédés technologiques innovants doivent guider la réutilisation dans la production.
Ce programme fonctionne avec un budget global dépassant 3,57 millions d'euros.
Son calendrier est le suivant : l'année 2013 doit permettre d'analyser les pratiques existantes et d'établir un état des lieux ; quatre étapes suivront : celle de la mesure des volumes concernés, celle de l'étude de faisabilité appliquée aux systèmes industriels concernés, celle du chiffrage des indicateurs de performance.
Article réécrit par Batipôle.